10 AVRIL 2025•LECTURE 2 MIN.
L'hiver est une saison rude pour travailler en extérieur. Le mois de janvier et février sont calmes au chantier et on reste au chaud à l’intérieur. On en profite pour avancer sur la conception de notre charpente des terrasses car on n'est pas bien embarqué pour la suite: on est à la bourre! En effet on n'a rien dessiné pour l'instant pour le reste de la charpente et surtout aucune idée de comment s'approvisionner en bois.
C'est Mathieu un ami charpentier qui nous débloque pour la conception. Il nous donne quelques précieux conseils, ce qui nous permet de préciser les points cruciaux comme les techniques de fixation et le dimensionnement des pièces de bois.
Commander du bois de charpente n'est pas une mince affaire. Il y a beaucoup de pièges à éviter (choix de l'essence, qualité, aubier, cœur, humidité, rabotage, etc) et ce n'est pas évident avec nos maigres connaissances. Sans compter d'autres broutilles : le prix, le délais et le moyen de livraison. C'est Gérard notre voisin préféré et gérant d'une scierie qui nous trouve une solution en 3 semaines chrono et avec le sourire. On pouvait difficilement rêver mieux. Travailler avec des gens qu'on apprécie est un soulagement et c'est surtout très rassurant. C'est exactement l'esprit qu'on essaie de donner à notre projet.
La charpente au dessus de la terrasse est totalement différente de celle au dessus de l’habitation elle même. En effet au dessus de la terrasse il n'y a pas besoin d'isolation thermique, on a donc opté pour un tout autre système. On attaque la découpe des pièces de bois puis le montage. Comme d'habitude on prend notre temps car comme chaque étape c'est une découverte. On commence à prendre confiance en nous. L'assemblage de la charpente nous demande pas mal de concentration et d'application. Au final ça se passe plutôt bien et on est très content du résultat. Les beaux jours arrivent, ce qui aide à garder le moral pour la suite et continuer d'avancer.
Journal de l'autoconstruction d'une petite maison perchée en Moselle